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Musée de la ville et de l'État

Paris, France, 1935

  • Musée de la ville et de l'état, Paris
    © FLC/ADAGP
Musée de la ville et de l'état, Paris
© FLC/ADAGP

INFOS PRATIQUES

Projet non réalisé

Concours organisé par l’Exposition de 1937 pour la construction d’un musée d’État et d’un musée de la Ville de Paris sur le même terrain : Avenue Wilson et Quai de Tokyo.

Ce projet fut écarté au premier tour par le jury, mais publié et commenté dans la revue « Mouseion » de l’Institut de Coopération Intellectuelle comme étant le seul projet muséographique de tout le concours, c’est-à-dire le seul se prêtant à la science moderne de la muséographie.

Une observation sur la précarité des concours : le programme exigeait un métrage précis de cimaise. C’était la contenance même du musée, donc son cube, donc la clef de sa conception. Le projet choisi pour exécution (et exécuté) ne comportait que la moitié du métrage de cimaise exigé. « Qu’importe, dit l’un des membres influents du jury, on fera doubler le métrage! » Le musée construit, les visiteurs s’aperçurent qu’on ne voyait pas les tableaux, ceux-ci disparaissant derrière les reflets.

Acoustique ou physique du son pour les salles de conférences, physique de la lumière – loi de l’incidence de la lumière pour les musées. Voilà des bases de travail ! Et bien d’autres encore !La conception du présent projet est une recherche de lumière solaire, entrant dans les locaux, dans des conditions précises.
Chacun des deux musées est, dès la porte franchie, un événement muséographique continu. La circulation, dans une clarté parfaite, se déroule sans rupture, par des plans obliques; il n’y a pas d’escalier.

La promenade des visiteurs est nette comme une route de montagne ouvrant à gauche et à droite sur des vallées successives. Ce trajet direct constitue la visite touristique. Chaque vallée, c’est une section muséographique déterminée, mais chacune se dédouble et se triple en une galerie latérale d’étude (où sont des œuvres momentanément reconnues moins démonstratives que celles exposées dans la piste touristique) et une galerie intérieure de stocks (où chaque section muséographique installe son stock dans un étalage et une lumière déjà parfaitement suffisante).

Par ailleurs, le musée est une vaste symphonie architecturale : Les points de vue inattendus, intimes ou majestueux affluent; fréquemment, l’œil embrasse la totalité intérieure des organes. La séparation des deux musées est nette. Mais toutes les ressources sont mises en commun pour les services d’arrivage, de déballage, de manutention; pour les services de circulation verticale, etc. Enfin, la conception même des volumes organiques met à disposition, à l’extérieur, des ressources architecturales variées pour la mise en valeur de la statuaire de plein air.

  • Musée de la ville et de l'état, Paris
    © FLC/ADAGP
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